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Il y a plusieurs milliers d'années, au Mont Olympe, la déesse Aphrodite s'ennuyait. Arès, son amant, étant parti à la guerre, celle-ci n'avait plus personne avec qui partager son temps et elle refusait de s'abaisser au point de devoir être avec son propre mari, Héphaïstos. 

 

La déesse alla voir le roi des Dieux, Zeus. Elle lui expliqua qu'il manquait de fêtes, de spectacles et que la vie au Mont Olympe était endormante. Zeus lui répondit qu'il ne pouvait pas s'occuper de son problème puisqu''il devait remplir ses devoirs de Roi des Dieux. 

 

 

Elle décida alors de chercher de l'aide auprès de la population d'Athènes. Elle descendit à la ville et constata que les villageois ne semblaient pas plus s'amuser qu'elle. Ils étaient tous aussi lassants et ils ne faisaient que travailler. Aphrodite, déçue des résultats peu concluants de sa démarche, questionna les habitants pour leur demander pour quelle raison ils ne se divertissaient pas. Une paysanne lui expliqua que ce n'était pas dans leurs habitudes et qu'ils ne savaient pas comment se divertir. Elle lui parla aussi d'un homme qui vivait dans un village éloigné et qui était reconnu pour ses spectacles divertissants et complètement originaux. 

 

 

La déesse décida de se rendre à ce village. Elle ne fut pas déçue de la grandeur des festivités. Elle alla voir le jeune homme et apprit qu'il se nommait Dionysos et qu'il était un demi-dieu, fils de Zeus. Ravie, Aphrodite n'en demanda pas plus. Elle le ramena à l'Olympe et le présenta à son père. Elle lui demanda de garder Dionysos à l'Olympe pour qu'il divertisse les Dieux et les Athéniens. Zeus refusa, car seulement les dieux pouvaient demeurer au Mont-Olympe et il y avait déjà douze dieux de l'Olympe, donc il ne pouvait pas en avoir treize. Heureusement, la déesse Hestia, déesse de la maison et du foyer, comprit la nécessité que les habitants devaient être heureux et céda sa place à Dionysos. Elle devint une déesse mineure. Depuis ce temps, Dionysos fait rire et amuse les Athéniens pour qu'ils soient heureux et moins stressés. C'est pourquoi le rire est un antidépresseur.

Le rire des dieux 

Par Frédérique Rochefort et Marisa Sagues 

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